Motos et cyclomoteurs - France : livres - histoire

Motos françaises 1869-1964

Terre de pionniers, la France voit naître sur son sol plus de mille marques de motocyclettes. Perreaux construit, en 1869, la première moto au monde. Réputées pour leur fiabilité, les motos françaises connaissent une réputation mondiale.

Les Terrot, Gnome & Rhône, Motobécane, René Gillet, Peugeot, Jonghi, Koehler-Escoffier, Magnat-Debon, Ratier, Monet-Goyon, Werner et bien d'autres encore sillonnent les routes du monde entier et sont exportées jusqu'au Japon...
Elles brillent en course, établissent des centaines de records du monde dont certains tiennent toujours. Des pilotes comme Robert Sexé ou Georges Monneret, figures mythiques du monde motocycliste se sont distingués à leur guidon.

Riche de plusieurs centaines d'illustrations d'époque, pour la plupart inédites, cet ouvrage retrace l'histoire des marques les plus emblématiques de la première période de l'histoire de la moto française : celle qui part des origines jusqu'aux années 1960 où l'on assiste à l'effondrement de notre industrie.

Les mobs de course de mon père

Les compétitions réservées aux deux-roues motorisés ont commencé au début du xxe siècle et ont évolué en même temps que les machines. Au fil du temps, différentes catégories sont apparues : course de vitesse, de côte, d'endurance, motocross, trial, enduro, course sur glace, sur herbe, sur cendrée, rallye... la liste est loin d'être exhaustive.
Plus le temps nous éloigne des débuts de la compétition moto, plus on voit évoluer des machines spécifiquement étudiées pour telle ou telle discipline. De fait, une moto destinée aux compétitions de trial actuelles ne gagnera jamais une manche d'un championnat de motocross, de même qu'une moto spécialement étudiée pour un rallye raid ne remportera pas non plus une course du championnat du monde de vitesse.
Au fil des ans, les catégories se sont dessinées et les fédérations les ont réglementées. Cylindrée, nombre de cylindres, modèle d'origine, prototype... autant de critères qui ont participé à l'élaboration d'un règlement, à la création de différents championnats.

Parmi cette multitude de compétitions réservées aux véhicules à deux roues motorisés, il en est une qui a connu ses heures de gloire entre les années 1975 et 1995 : la catégorie des cyclomoteurs à transmission par courroie, plus couramment appelés "mobs" ou "50 à variateur".
C'est cette catégorie et certaines des machines qui ont fait son prestige que nous allons découvrir dans ce livre. Les mobs de course De Mon Père et d'un bon nombre de ses collègues sont donc présentées ici sur les vingt années où ces engins furent les rois de la piste.

Cyclo-sport - Les marques, les modèles et leur histoire de A à Z

Après avoir gagné le cour des collectionneurs de deux-roues d'époque, le cyclo-sport part sans complexes à la conquête du grand public, apparaissant à la télévision, au cinéma et naturellement dans toute exposition de motos anciennes qui se respecte. Cela n'a rien d'étonnant lorsqu'on considère le retour en force des valeurs esthétiques des années 1950 et 1960.
Apparu au coeur de cette période où tout changeait, le cyclo-sport est né dans la passion, contemporain de la guitare électrique, de la coiffure gominée puis des cheveux au vent de la période hippie. Combien de stars du rock ont-elles posé sur un Flandria, un Benelli ou un Paloma ?

Laissant le scooter charmer les filles, le cyclo-sport se veut l'ami des garçons, qui s'empressent de l'accessoiriser et d'améliorer ses performances. Dans toute l'Europe, la jeunesse réclame le cyclo-sport ; alors, pour satisfaire à cette forte demande, les constructeurs de motos se mettent de la partie (Peugeot, MV-Agusta), ainsi que les fabricants de bicyclettes comme Gitane mais aussi l'usine de bennes Viberti et une multitude de petits assembleurs. Résultat, trois cent quatre-vingt-douze marques, toutes répertoriées et commentées dans cet ouvrage, ont donné naissance à des cyclos-sport. Parmi celles-ci, nous avons sélectionné les plus beaux modèles, les plus célèbres mais également les plus curieux et tous ceux illustrés par les inimitables prospectus d'époque empreints de cette nostalgie qui touche aujourd'hui toutes les générations.

Le cyclomoteur à galet de mon père

La transmission de l'énergie d'un moteur grâce à un galet de friction est un principe utilisé dès 1920, mais qui ne se démocratise qu'à la naissance du VéloSolex, dans les années 1940.
Après avoir produit des moteurs adaptables sur toute bicyclette, à l'avant ou à l'arrière, les constructeurs se lancent dans la conception de cyclomoteurs, machines solides intégrant d'office un moteur.

Ce livre vous propose un voyage à travers le temps, du début du XXe siècle aux années 1970, en faisant la part belle aux années 1950 : c'est à cette époque que les cyclomoteurs à galet connaissent leur apogée. En France, à côté de grandes marques comme Motobécane, Peugeot, Terrot, Vap ou Le Poulain, de nombreux petits fabricants, parfois éphémères, se lancent dans l'aventure : Cyclex, Kid et Baby Star, notamment.

Economique à l'usage, le moteur à galet l'est aussi dans sa fabrication, et sa simplicité d'installation séduit de nombreux constructeurs étrangers : de l'extravagant Cymota anglais aux JLO et Lohmann diesel de 18 cm³ allemands, en passant par le Travis américain, le Mosquito italien, et le Bérini hollandais, vous voyagerez aussi à travers le monde au rythme du galet. Bonne route !

Les Motos de la Gendarmerie

Cet ouvrage permet de découvrir ou redécouvrir des modèles de motos inédits dans la Gendarmerie depuis la naissance de ces engins dans ce corps jusqu'aux derniers modèles affectés dans les unités.

Grâce à une iconographie riche d'environ 350 photographies et principalement issue de collections privées, le lecteur découvrira une autre image de ces motards de la gendarmerie dont la passion et l'amour de la moto se mélangent à leur vocation de militaire de la gendarmerie.

Pascal Meunier, fils et frère de gendarmes, était lui aussi dans la Gendarmerie. Il a recueilli, après de nombreuses recherches, un large éventail de documentation et de clichés.

Sommaire:

1. Les prémices de la motocyclette en gendarmerie
2. La motocyclette dans la période 1950 à 1970
3. Du noir au bleu sur deux-roues. Période 1970-1990
4. Période 1990-2005
5. Période de 2005 à aujourd'hui
6. La motocyclette dans les unités spécialisées
7. Le centre de formation motocycliste de la gendarmerie.

49,9 cm³, éternellement jeunes

Dans l'immédiat après-guerre, cyclomoteurs (avec pédales) et vélomoteurs (sans pédales) de 50 cm³ vont permettre aux masses populaires de se motoriser avec économie. Une marque incarne particulièrement ce renouveau : Motobécane, qui va baptiser son nouveau cyclomoteur du nom de Mobylette. Ce nom propre va devenir commun, et définir l'ensemble de ces 50 cm³ dont le succès s'étalera des années 1950 à la fin des années 1980.

Des machines fleurissent dans les gammes de tous les constructeurs, français mais aussi européens et asiatiques. Certaines d'entre elles deviendront cultes : de la fameuse Bleue de motobécane au tonitruant Vélosolex noir, en passant par d'étonnants engins comme le Honda Dax, ou les phénomènes des années 1980 que seront les Peugeot 103 et Motobécane / MBK 51 Super auprès du public jeune, la plupart sont ici évoquées.