Multiple-units and Rail Buses - France: Books - History
Illustrated books on the history, types and technology of French multiple-units, Michelines and rail buses.
Automotrices et locomotives électriques de France
Pour les ferroviphiles (passionnés des chemins de fer), les matériels circulant sur les lignes de chemins de fer électrifiées ont toujours constitué une catégorie bien à part dans le monde ferroviaire. Bien que moins fascinants que les locomotives à vapeur, les engins électriques, surtout ceux de la période allant de 1900 à 1955, ont leurs défenseurs et leurs admirateurs. Les tâtonnements du début de l'exploitation, avec leur cortège de prototypes plus ou moins réussis, cèdent vite la place à du matériel de série aux performances remarquables.
En cartophile infatigable, Jean-Pierre Rigouard, auteur de nombreux ouvrages illustrés sur l'histoire du chemin de fer, nous présente en images les "Boîtes à sel", "Boîtes à ozone", "Nez de cochon", "Femmes enceintes", "Waterman", "Batteuses" ou "Fers à repasser" : en d'autres termes, les automotrices et les locomotives (ou motrices) du réseau ferré français.
L'année 2011 a marqué le 80e anniversaire d'un record : un autorail équipé de pneumatiques Michelin effectuait en 1931 le parcours de Paris Saint-Lazare à Deauville et retour en deux heures et trois minutes. Par la suite, toutes les automotrices construites par les ateliers du manufacturier de Clermont-Ferrand prirent le nom de Michelines. Les dernières cessèrent de circuler sur le réseau de la SNCF juste après la seconde guerre mondiale.
De nos jours, on utilise encore ce nom à tort pour parler d'autorails équipés de roues métalliques. Mais cette nouvelle technologie a donné naissance à d'autres applications ferroviaires, comme des voitures pour les trains de la ligne de Paris à Strasbourg ou pour les métros en France comme à l'étranger... Bienvenue dans l'aventure en "rouge et jaune". Prenez place à bord !
Dans le monde du chemin de fer, une automotrice est une voiture destinée aux voyageurs, qui reçoit une motorisation propre. Appelé autorail par ses concepteurs, c'est plutôt sous le nom de Micheline que ce moyen de transport est passé à la postérité. Sur les lignes secondaires, elle permit de diminuer les coûts d'exploitation en remplaçant les trains à vapeur omnibus lourds et lents.
L'utilisation du moteur à essence, puis diesel, ouvrit la voie aux autorails rapides assurant des liaisons sur de longues distances. Les compagnies ferroviaires commandèrent des prototypes aux établissements De Dietrich, Decauville, ADN, mais aussi aux constructeurs automobiles Renault, Bugatti, Berliet, etc. Michelin, afin de réduire les bruits de roulement, utilisa des pneumatiques : la Micheline était née. Ce livre est dédié à tous ceux qui ont voyagé dans ces voitures couleur crème et rouge, qui se souviennent du ronflement de leur moteur et des deux tons de leur avertisseur résonnant dans les campagnes...
La loi SRU de décembre 2000 est à sa manière l'aboutissement d'années de construction d'une dynamique nouvelle, avec le transfert effectif aux régions des moyens qui leur ont permis de prendre réellement la main sur le développement et l'exploitation des TER... Profondément vertueuse, cette évolution les a toutes conduites à investir, souvent bien d'avantage que ne l'aurait permis l'ancienne répartition des responsabilités entre l'Etat, la SNCF et les régions, dans des matériels neufs. Ce sont ainsi plusieurs milliards d'euros qui, en moins de 10 ans, ont rapidement transformé nos campagnes et nos métropoles de province, donnant au nouveaux TER des allures de TGV dans lesquels les Français ont redécouvert le train, se demandant ou étaient passées les " michelines "...qu'ils avaient pourtant cessé de prendre.
"Les dépôts autorails de la SNCF" retracent, pour la première fois et de façon complète, la carrière de tous les centres d'autorails des chemins de fer français. En marge de l'historique de chaque centre, illustré par des photos souvent inédites, sont publiés également des roulements et des plans des installations.
Les automotrices évoluèrent pendant plus d'un siècle pour devenir les trains de banlieues ou les trains régionaux pour les dessertes périurbaines. Ce livre retrace l'évolution de ces trains si particuliers avec l'apport de nombreux documents inédits.
Author:
Denis Redoutey
Specs:
160 pages, 32.5 x 24.5 cm / 12.8 x 9.7 in, paperback
Les autorails X 4300 à X 4900, communément appelés EAD ou "425 ch" par les cheminots, ont laissé une empreinte significative sur le paysage ferroviaire français pendant plus de 50 ans. Introduits en 1963, ces véhicules ont été salués pour leur innovation, notamment l'adoption d'un moteur sous la caisse. Construits par les usines ANF, 456 exemplaires ont été produits jusqu'en 1981, offrant une performance satisfaisante à la SNCF. Principalement dédiés à la desserte ferroviaire régionale, ils ont assuré des services express et omnibus à travers le pays. Après diverses modernisations à partir de 1985, ces autorails atteignent maintenant la fin de leur carrière au sein de la SNCF.
Cet ouvrage richement illustré de photographies et de documents retrace l'aventure des "Caravelles", depuis leur conception jusqu'à leurs évolutions techniques, de leurs services en France jusqu'à leur utilisation en Roumanie, ainsi que leur préservation par des associations.
Author:
Paul-Henri Bellot, Raphaël Renauld, Vincent Mendret
Specs:
288 pages, 32.5 x 24.5 x 2.4 cm / 12.8 x 9.7 x 0.94 in, paperback
Ce livre vous invite à revivre l'épopée des RPG, du TEE au TER, à travers une étude détaillée et une abondante iconographie variée. Étalée sur six décennies, cette saga ferroviaire demeure dans les annales comme celle des autorails mythiques.
Dans les années 1950, la SNCF se tourne vers une nouvelle génération d'autorails pour améliorer les liaisons non électrifiées. Ces nouveaux engins devaient atteindre 120 km/h en ligne droite et gravir efficacement les pentes des voies. Ils visaient à remplacer les autorails anciens acquis avant la guerre.
Quatre marchés ont été conclus entre la SNCF et les constructeurs pour créer les RGP, qui se distinguent comme les plus réussis en termes de confort, rapidité et longévité dans le parc autorails post-guerre. Disponibles en versions bimoteurs (RGP 2) et monomoteur (RGP 1), ils ont marqué leur époque, assurant un service exemplaire pendant six décennies, avec une rénovation majeure dans les années 80. Les RGP ont eu une carrière variée en France et ont arpenté les réseaux étrangers, tels que SNCB, NS, CFL, DB, CFF, FS, et Renfe sous le prestigieux label Train Europ Express. Les RGP 2 ont quitté la scène ferroviaire en 1986, tandis que les RGP 1 ont continué leur service jusqu'en 2006, laissant place aux X 72500 et AGC modernes.
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